La Garenne-Colombes : retour de Buzz (suite)

il fait (enfin) des économies !

Des économies ont été récement faites sur le dos des familles les plus défavorisées puisque que la municipalité (de droite) n'aidera finalement que très peu, à hauteur de 10.000 euros seulement le plan d'aide aux repas scolaires (quotient familial bidon). FOR-MI-DABLE !

C'est petit, mais ça marche : trois des six lampadaires du rond-point Valpaços ne sont plus allumés. La note d'électricité est donc divisée par deux. FOR-MI-DABLE ! Quand il y aura un mort sur un passage protégé, ce sera sans doute la faute au mort !

Il n'est pas si loin le temps où l'on dépensait à La Garenne 2.500.000 euros par-ci (mastaba), 100.000 euros par-là (voeux 2010). Il n'est pas si loin non plus le temps où l'on payait au maire une voiture de ministre toutes options de 3 litres de cylindrée ou que l'on jetait par les fenêtres 500.000 euros parcequ'on avait "oublié" de déssiner des places de parking sur un plan de médiathèque. C'est FI-NI ce temps-là.

Franchement, nous vivons une époque FOR-MI-DABLE. Même les habitants expropriés des Champs-Philippe mettent maintenant de leur poche pour que nous ayons un jour la ville dont le maire a rêvé, un véritable village. FOR-MI-DABLE !

Depuis le début de l’année 2010, onze salariés de l’opérateur historique se sont donné la mort. Envoyé spécial (France 2) a diffusé ce soir, jeudi 30 septembre à 20 h 30 un reportage sur le plan organisé par France Télécom pour pousser au départ quelques 22 000 salariés du groupe. Les journalistes Bernard Nicolas et Jacques Massard ont enquêté auprès d’anciens cadres et employés de l’opérateur pour connaître l’origine du mal-être qui règne encore au sein de la société.

Dans un article au titre explosif Humiliation, dépression et démission l’offre triple play de France Télécom, Les Inrockuptibles dévoilaient cette semaine le plan Next mis en place par Didier Lombard en 2004, lors de son arrivée à la tête de l’opérateur. Un ancien directeur régional révèle au magazine que 4 000 employés ont été sélectionnés pour appliquer ce plan sur le terrain. Lors de séminaires, y étaient enseignées des méthodes pour pousser les salariés à la faute. Des diagrammes détaillant les phases psychologiques par lesquelles passeraient les employés (colère, abattement, résignation) étaient diffusés. Aujourd’hui, la direction de France Télécom tente de mettre en place un management plus humain. Les mutations forcées ont disparu. Les suicides eux, continuent.

Télécharger ici la méthode compète pour se séparer de vos collaborateurs

de la façon assez odieuse dont la SEM 92 tente d'acquérir à vil prix les propriétés des garennois expropriées pour la création du nouveau quartier des Champs-Philippe et ce, sans que la municipalité ne fasse quoi que ce soit pour les aider. Place aux jeunes, les vieux administrés peuvent aller (se faire) voir ailleurs … (voir juste en dessous l'article du Parisien de ce matin).

Pas plus que l'on ne parlera des centaines de tonnes de matériaux de déconstruction (peut-être les maisons détruites sur le quartier des Champs-Philippe) concassées à ciel ouvert derrière le collège des Champ-Philippe, entreposées à quelques mètres du terrain de sport et surtout envoyant directement dans les narines de nos enfants des poussières toxiques (résidus de peinture au plomb, d'amiante, etc.).

Pas plus que l'on abordera sans doute le budget accordé par la municipalité pour les vœux du maire en 2011. Car il va falloir faire des choix ! On ne pourra pas cette année encore inviter quelques 2.500 happy few, régaler tout le monde au champagne, faire annoncer par un crieur en livrée tout ce beau monde et cela pour 10.000 euros seulement - solidarité oblige, on ne peut quand même pas dépenser pour la gloriole d'un seul homme plus que la totalité de la somme allouée cette année aux repas des enfants des familles les plus défavorisées (voir budget quotient familial) !

En revanche, si le maire est là - et pas occupé par le parlement européen, l'UMP ou l'hôpital Beaujon - il n'est pas impossible que nous ayons encore droit ce soir à une de ses tirades favorites sur la solidarité, la protection civile ou l'esprit village …

Les mots ont un sens !

PhilBert

Hier après-midi, plusieurs habitants de La Garenne-Colombes se sont retrouvés devant le juge des expropriations au TGI de Nanterre.
Face à eux, la société d’économie mixte des Hauts-de-Seine (SEM92), qui doit racheter leurs logements pour y construire la ZAC des Champs-Philippe, un nouveau quartier inclus dans le périmètre de La Défense élargie. « La SEM propose des prix très largement inférieurs à ce que valent des pavillons équivalents, de l’ordre de 30 à 40 % », s’étrangle René Legoff, président de l’association UEV, Urbanisme-Esprit Village à La Garenne.
Au final, c’est le juge qui devra fixer le prix de vente. Au cours de l’audience, très technique, il est question de mesurage, de coefficient de pondération, de calcul… « Le pavillon de M. et Mme K. a un certain cachet, il est pittoresque, l’état est impeccable, il y a un grand terrain et une rue calme », martèle un avocat. Objectif , convaincre la juge que la demeure de ses clients vaut 3 600 € le mètre carré.
La SEM évoque quant à elle 2 600 € et le commissaire du gouvernement en propose 3.100… Dans la salle, le couple a le visage tendu. « La SEM nous a contactés il y a un peu moins d’un an, se souvient Antoine.

Je ne demande pas la lune. J’espère juste toucher de quoi racheter quelque chose d’équivalent : un pavillon et 300m2 de terrain à La Garenne. Avec ce que propose la SEM c’est impossible. » « Il n’y a qu’un acheteur possible, la SEM 92.
Cela empêche d’avoir des prix sincères, estime son avocat, Me Gilles Caillet.

Au total, 50 familles sont concernées.
En face, la SEM se défend de tirer les prix vers le bas. « Nos propositions s’appuient à la fois sur les estimations faites par France Domaine et sur notre connaissance du marché immobilier de La Garenne-Colombes », précise Hervé Gay, directeur général de la SEM 92.
Les magistrats rendront leur délibéré début novembre.

O.B.

Source : Le Parisien 30 septembre 2010

La presse anglo-saxonne épingle une nouvelle fois Nicolas Sarkozy. Après The Economist, qui s'était moqué du "président qui rétrécit" début septembre, c'est au tour de l'hebdomadaire américain Newsweek de choisir le chef de l'Etat français pour illustrer sa "une", dans son édition européenne datée du 4 octobre. Ce sur un sujet bien précis : la montée de l'extrême droite en Europe.

Qu'il fait bon d'être fils de dans la France d'aujourd'hui… Jouissant déjà de passe-droit en étant relâché par la police, le fils du Directeur général de la police nationale bénéficie également d'un silence de plomb de la part des médias. Pire certains journaux n'hésitent même pas à ériger Péchenard père en victime. Mais pour quelles raisons ? Il faut s’y faire, on peut de plus en plus souvent mesurer l’importance d’une information ou d’une affaire à la faiblesse de leur traitement par les médias, voire à leur escamotage total.

La volonté de ne pas savoir, de ne pas s’indigner et de laisser filer des faits objectivement énormes nous en apprend plus sur l’état de la société et de la moralité publique que ces fausses informations ou polémiques sans importance montées en mousse et qui saturent les ondes et les écrans. Le silence en dit parfois plus que la cacophonie.Ainsi en est-il de l’incroyable non-affaire Péchenard. Le Parisien a consacré la semaine dernière deux pages entières à cette histoire qui a fait « pschitt » dans les médias, alors qu’elle a scandalisé bien des lecteurs du quotidien. Nous apprenions en effet qu’en février 2009 le fils (16 ans) du Directeur général de la Police nationale (nommé à ce poste par son ami d’enfance Nicolas Sarkozy) a été contrôlé en état d’ébriété après avoir fait le zouave avec son scooter sur le trottoir des Champs-Élysées. Le fils à papa a alors injurié un policier en le houspillant : « Tu fais qu’un métier de con, je vais te muter à la circulation ! », « Je vais t’exploser, t’es qu’une merde ! ».

C'est Jean-Marie Le Pen qui le dit ... pas moi.

Rachida Dati était l'invitée de l'émission Dimanche + et son intervention n'est pas passée inaperçue.

Alors qu'elle s'était lancée dans une tirade sur les méfaits des fonds d'investissement étrangers, la députée européenne a lâché un "Moi quand je vois certains qui demandent une rentabilité à 20 - 25%, avec une fellation quasi nulle", bien embarrassant. "Fellation" pour "inflation", c'est ce qu'on appelle un beau lapsus...

Lapsus: Dati confond "inflation" et... "fellation"

NDLR : Normal, quand on fait trop de choses, on a forcement la tête ailleurs...

Rachida Dati est maire UMP du VIIème arrondissement de Paris, mère d'une petite fille et eurodéputée UMP-PPE au parlement européen.

Un parlement européen qu'elle fréquente d'ailleurs assez peu. Classée 729ème (sur 736 députés) son taux de présence n'est que de 59,88%. C'est peu quand on sait que 403 députés européens ont eux un taux d'assiduité supérieur à 90 %.

Pour mémoire, notre maire, l'eurodéputé UMP-PPE Philippe Juvin est lui placé 594ème (sur 736 députés) avec un taux de présence de 81,54 %. Pourrait mieux faire !  Mais ne peut pas être partout : à la mairie de La Garenne-Colombes, au parlement européen, être chef de service à l'hôpital Beaujon et être père de famille ...

Voir tableau de présence des eurodéputés européens Ici