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27.06.2010

Confronté à trop de "connerie", l'hébergeur Courrier international baisse les bras, pas nous !


"En raison de nombreux manquements aux conditions générales d’utilisation, Courrier international a choisi de restreindre l’accès à la plateforme de blogs mise à disposition des internautes".

En clair : suite à trop d'abus, Courrier International jette l'éponge et arrête les blogs, dont le notre.

Avec 837 billets, 2 655 commentaires et plus de 500 000 pages lues, le blog La Garenne-Colombes : retour de Buzz cessera donc d'émettre le 1er juillet depuis la plateforme Courrier International.


Ce n'est pas pour autant que la rédaction se taira. A partir de maintenant vous pourrez lire la suite, toujours sous le nom de Garenne-Colombes : le retour de Buzz mais à l'adresse suivante

http://lagarenne-colombesretourdebuzz.rsfblog.org/

RSF, Reporter Sans Frontière est un hébergeur militant qui défend la liberté d'expression et qui, comme Courrier International en son temps résiste aux pressions.

Mais quelles sont les abus auxquels Courrier International fait référence ?

Ils sont de deux ordres.

1/ Trop d'internautes enfreignent la loi en diffusant des informations fausses, calomnieuses ou diffamatoires ce qui a engendré beaucoup de plaintes à l'encontre de l'hébergeur pour que celui-ci mette un terme à la publication.


Un seul exemple : il y a quelques semaines, de soi-disant amis du maire Philippe Juvin avaient ouvert sur Courrier International un blog (La Garenne-Colombes : le retour de bâton) qui dès le premier jour n'avait pas hésité à calomnier notre ami Bernard Dargols et a usurper son identité pour lui faire dire exactement l'inverse de ce qu'il avait écrit quelques heures auparavant.
Des faits suffisamment graves pour que sa famille et ses amis saisissent aussitôt la justice.

2/ Trop d'individus ou d'institutions tentent de faire taire des blogs en saisissant la justice au simple prétexte que ce qui est dit ne leur plait pas, ce qui a conduit trop de fois les hébergeurs comme Courrier International devant les tribunaux pour des faits qui ne méritaient pas la saisie de la justice.

Un seul exemple : la mairie de La Garenne-Colombes, représentée par son maire Philippe Juvin avait saisi la justice l'année dernière pour faire taire le blog "Le pot rouge" (qui ne lui plaisait pas) et obtenir l'identité et les coordonnées du bloggeur au prétexte que ce blog représentait un trouble illicite (à l'ordre public) et publiait des images du pot rouge de l'artiste Jean-Pierre Raynaud sans autorisation. Un : ce blog était (et est toujours) un blog humoristique. Deux : les images utilisant le fameux "pot rouge de Raynaud n'étaient (et ne sont toujours) que des photos d'un pot de fleur rouge acheté chez Castorama par un Garennois 2,99 euros. La mairie a non seulement été déboutée mais elle a aussi été condamnée à payer une amende.
Imaginez, l'avocat de Courrier International (Maitre Christophe Bigot, un expert du droit d'Internet) obligé d'aller plaider au tribunal de Paris avec un pot de fleur de chez Casto sous le bras !


On peut comprendre que Courrier International en ait "ras-le-bol" de toutes ces conneries.

Mais c'est justement parce que "les cons, ça ose tout", comme le disait Michel Audiart qu'il ne faut pas baisser les bras.

Au contraire, il faut continuer à les dénoncer. C'est ce que nous continuerons donc à faire, tous les jours, s'il le faut.

Il faut reconnaître que côté "conneries", on est bien servi à La Garenne-Colombes et que sans résistance à la "connerie" la ville pourrait rapidement partir à vau-l'eau.

Sans résistance citoyenne, la ville serait aujourd'hui dotée d'un collège portant le nom d'un symbole de l'extrême droite, il ne faut pas l'oublier.
Sans résistance (et même avec, pour être tout à fait juste), la mairie (le maire) est à peu près capable de tout. Elle est capable de construire une médiathèque sur la base d'un permis de construire illégal au départ, elle est capable de se tromper dans ses acquisitions (toujours à propos de la médiathèque qui devait être construite en face), elle est capable de prévoir la construction d'un parking au seul endroit de la ville qui n'en a pas besoin, elle est capable de mentir sur le nombre d'entreprises qui répondent à ses appels d'offre, elle est capable d'inventer des soutiens imaginaires (Frain- Baudis), etc. Bref, nous savons maintenant que cette municipalité est à peu près capable de tout et nous en avons la preuve puisqu'elle a bien été capble d'essayer de nous faire passer kleber Haedens, rédacteur à Je Suis Partout pour un résistant ...

Si le blog La Garenne-Colombes : le retour de Buzz n'a jamais cessé d'émettre depuis le 14 juillet 2008, c'est évidement que TOUT ce que nous disons est VRAI. Si non, vous pensez-bien que la justice aurait été saisie. On a aussi la preuve avec cette saisie de la justice contre le pot rouge que tout est toujours envisagé pour faire taire les avis divergents C'est pour cela qu'il faut continuer !


L'affaire Kleber Haedens est symbolique. C'est un exemple aussi pour les autres villes qui pourraient être confrontées aux mêmes dérives réactionnaires. Cette base de données ne doit pas disparaître avec la fermeture du blog, c'est pourquoi à raison d'un ou deux billets par jour, toute cette histoire retrouvera petit à petit sa place sur notre nouveau blog grâce aux archives fournies par Courrier International.
Nous avons le temps … quatre ans pour être précis. Quatre ans pendant lesquels nous resterons des "sentinelles vigilantes" jusqu'à l'échéance du renouvellement de la municipalité.

Quatre années pendant lesquelles la municipalité ne pourra pas faire n'importe quoi sans que nous le dénoncions. Quatre années pendant lesquelles nous "astiquerons" aussi l'opposition pour qu'enfin elle s'unisse au lieu de tous tirer, chacun dans leur coin une couverture bien trop petite.

La Garenne-Colombes : le retour de Buzz continue donc comme il a toujours été. Si d'ici 2014 le Buzz atteignait 1 million de pages lues c'est que "les cons n'auront jamais cessé d'oser". Je ne l'espère pas …

Mais après Kleber Haedens, voilà que Philippe Juvin s'est mis en tête de faire la promo de gens comme Paul Morand ou Eric Zemmour … ce n'est pas bon signe.

A bientôt pour la suite.

PhilBert

 

Nouvelle adresse : http://lagarenne-colombesretourdebuzz.rsfblog.org/

04.03.2010

Google garde tout, même le très éphémère ...

 

Ce dimanche -décidément le dimanche les garennois sont très "buzz" - une parodie un "fake" de ce blog a vu le jour, l'espace d'un instant. Amusant. Tromperie !

retour-de-bouse.jpg

pure-bouse.jpgOn sent qu'il y a de la campagne électorale dans l'air ...

"Dieu rit de ceux qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes" (Bossuet).

02.03.2010

Ce blog est décidément très lu le dimanche ...

rappelons que +/- 3000 pages sont vues chaque dimanche, la preuve :

A 10h40, dimanche 28 février nous signalions au Service de Prévention des Risques de la mairie un lampadaire qui menaçait de tomber sous l'effet des vents forts : à 13h05, un camion-nacelle faisait le nécessaire.

Plus fort encore ...

A 16h20 nous mettions en ligne un petit billet se moquant de la référence encyclopédique majeure d'isabelle Caullery sur Wikipedia (une référence cent fois validée par elle-même) que voici :

«Elle passe sa jeunesse à Neuilly-sur-Seine. Sa première rencontre avec un politique se produira alors qu’elle a à peine quatorze ans, au cours d’une « Boum », où elle invite un jeune garçon de bonne famille, Nicolas Sarkozy. Quelques années plus tard ils se retrouvent sur les bancs de l'Université Paris X Nanterre. Ils passent d’ailleurs plus de temps dans la 104 bordeaux de Nicolas à coller des affiches qu'à suivre les cours de la fac».

A 16h48, 28 minutes plus tard donc, "quelqu'un" est passé faire du ménage sur la page Wikipedia d'Isabelle Caullery, la candidate au poste de conseiller général du canton de la Garenne-Colombes pour retirer la référence exceptionnelle à la 104 du président ...

 

logo_wikipedia.gif.jpg

 

 

Internet , j'adore !

 

 

 

 

Sources :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Isabelle_Caullery

Modification de 16h48

 

Profitez donc de votre passage sur la page encyclopédique d'Isabelle Caullery pour aller voir ce qu'est le groupe "Union pour l'europe des Nations" auquel Isabelle Caullery appartenait quand elle était députée européen. Un groupe de parlementaires souverainistes et eurosceptiques.

C'est autrement plus intéressant que la couleur de la 104 du futur président !

25.09.2009

Le parti d'en rire ou quand le militantisme s’arme d’humour

 

nez-rouge.jpgIls mettent des nez rouges au défilé du

14 Juillet, plongent dans le noir le quartier

Saint-Michel, improvisent une fête lors

d’une visite collective d’appartement, font

irruption au Rotary Club de Neuilly où dîne Jean

Sarkozy ou dans une AG de Natixis… Ce sont des

activistes non-violents, anars, écolos, militants de

gauche, intellos précaires, intermittents du spectacle,

anciens condisciples de Sciences-Po.

 

Animés d’un nouvel esprit de contestation, ils

sont regroupés dans des collectifs tels que Les

Désobéissants, Jeudi Noir, le Clan du Néon, Anti-

Pub, Casseurs de Pub, les Dégonflés anti-4X4, le

Gouvernement Off…

«Le deuxième degré permet de faire passer plus

facilement le message, de décliner beaucoup

de thèmes et d’aborder nos cibles avec plus de légèreté,

explique Manuel Domergue, coanimateur de

Sauvons les riches et Jeudi Noir. La force subversive

de l’humour les empêche de se présenter en victimes. On

use envers eux de la même compassion qu’ils expriment

envers les classes populaires.»

 

Dans ce petit monde aux frontières poreuses,

tous se connaissent, communiquent en réseau,

passent d’un collectif à l’autre en fonction des

actions à mener.

Consciente du fait que les batailles

politiques sont aussi des batailles de communication,

cette mouvance ne se reconnaît pas

dans les modes d’action traditionnelles. Comme

son aînée Act Up, elle privilégie les coups d’éclat.

A défaut de défiler en cortège, leurs interventions

symboliques et festives interpellent les jeunes,

les pouvoirs publics et les médias. «Comme

on n’est pas nombreux, on est forcés d’innover, d’inventer

des formes attrayantes sur des sujets graves, comme

la cherté des loyers dans le but

de faire des images», explique

Manuel Domergue, 27 ans.

Environ 200 sympathisants de

20 à 32 ans et un noyau dur

d’une vingtaine d’activistes gravitent

dans l’orbite de Jeudi

Noir et Sauvons les riches, peu

désireux «d’être sur le mode sacrificiel de l’engagement».

Pas d’afflux massif de jeunes de moins de

25 ans, mais une sociologie très mixte caractérise

les Désobéissants, qui évaluent le nombre de

personnes ayant été formées au militantisme

altermondialiste en France et en Belgique à 2500,

au cours de 90stages. Les trois quarts d’entre

eux n’avaient, auparavant, jamais milité. «Il s’agissait

de gens en colère, en révolte, qui depuis longtemps

avaient envie d’agir, explique Xavier Renou. Il y

avait parmi eux des retraités, des cadres, des paysans,

des syndicalistes…»

Les Désobéissants fédèrent

aujourd’hui près de 6000 personnes. Comment

expliquer un tel engouement? «On met la pratique

et la solidarité avant l’idéologie, avance Xavier Renou.

On détermine des valeurs communes et des adversaires

communs: néolibéralisme, sexisme, toutes les formes

de domination. On est dans une logique de convergence

des luttes.»

Oeuvrant sans chef, les Désobéissants

rassemblent une majorité

de non encartés, les autres

étant issus de tout le spectre de

la gauche. Jeudi Noir a été créé

en 2006 à l’instigation des animateurs

de Génération Précaire,

un mouvement visant à dénoncer l’exploitation

des stagiaires au sein de l’entreprise. Les

Désobéissants sont nés sous l’impulsion de Xavier

Renou, 36 ans, ex-salarié de Greenpeace.

Parmi ces nouveaux militants, plus personne

ne rêve au grand soir et encore moins aux prophéties

dogmatiques. «Les appareils politiques n’ont

pas encore trouvé la formule pour capter cette nouvelle

énergie. Et puis, porter une étiquette est un frein»,

admet Julien Bayou, 29 ans, animateur de plusieurs

collectifs.

desobeissants.jpg

Prise à partie à plusieurs reprises par les jeunes

de Jeudi Noir quand elle était ministre du

Logement –entre mai 2007 et juin 2009– l’actuelle

présidente du Parti chrétien démocrate,

Christine Boutin, confesse que «ce type d’action

est plutôt adapté à notre époque et intelligent. Il faut

être inventif et utiliser les nouveaux outils comme

Internet et les mails. On peut porter des revendications

profondes dans la non-violence et la joie !»

De fait, Jeudi Noir se félicite d’avoir tiré la sonnette

d’alarme pour le logement étudiant.

Nicolas Sarkozy a indexé l’inflation des loyers sur

l’indice des prix à la consommation. Le dépôt de

garantie est passé à un mois et le plafond des ressources

a été baissé pour l’octroi de logements

sociaux. Chez les Désobéissants, on se réjouit

d’avoir empêché l’expulsion de sans-papiers,

contribué à la libération de Maria Petrella, ex membre

des Brigades Rouges, groupe terroriste

italien d’extrême gauche. Aux élections européennes

de mai a été élue Karima Delli, cofondatrice

de Sauvons les riches et Jeudi Noir sous

l’étiquette Europe Ecologie.

 

Le militantisme s’arme d’humour et de non-violence

Le Monde du 24 septembre 2009

par Macha Séry

18.01.2009

Nunc est bibendum, nunc pede libero pulsanda tellus

En français : c'est maintenant qu'il faut boire et se déchaîner (Horace).

En ce dimanche de janvier, alors qu'à La Garenne-Colombes, le latin est très tendance (le maire en raffole), je voulais vous raconter comment un personnage au départ sans nom mais rempli de vide a fini par s'appeler "Bibendum*".

Bibendum1.jpg

C'est en fait l'histoire d'une affiche ou plutôt la résultante d'une grossière erreur de communication.

Le grand public ne retenant qu'un seul mot d'une expression latine qui n'était utilisée que par quelques intellectuels pédants de la fin du XIX siècle quand on portait un "toast".

La mode rétro réserve parfois des surprises  ...

* bibendum : le gérondif du verbe bibere (boire), il faut boire.

Le gérondif en latin est porteur d'une injonction de ... La formule la plus connue de l'usage du gérondif est la citation "Carthago delenda est ". En français : il faut détruire Carthage, que Caton l'ancien utilisait au début de chacune de ses déclarations. Du verbe latin delere, détruire qui donna aussi en anglais le bien connu des informaticiens, delete.