23.04.2011

L'eurodéputé UMP-PPE, Alain LAMASSOURE plaide pour des primaires à droite.

Alain Lamassoure, eurodéputé membre du Parti populaire européen, publie une tribune dans le journal Le Monde daté de jeudi, dans laquelle il plaide pour l’organisation de primaires dans la majorité, afin de désigner le candidat pour 2012.

«Au lieu d’envisager un recours en justice  contre l’organisation des primaires à gauche, l’UMP aurait intérêt à s’inspirer de l’exemple que donne le parti concurrent», écrit le conseiller régional d’Aquitaine. «La pluralité des candidatures socialistes fait sourire à tort les porte-paroles de la droite: c’est un vrai mouvement populaire qui portera le vainqueur de la primaire», poursuit-il.
«Retrouver la capacité de surprendre»

Selon Alain Lamassoure, la candidature de Nicolas Sarkozy en 2012 ne devrait plus être évidente car «la confiance est profondément rompue avec une partie des électeurs, séduits, voire enthousiasmé (par lui) en 2007». «Il nous faut retrouver une telle capacité de surprendre», argumente l'ancien ministre.

L’eurodéputé détaille ce qui, selon lui, plombe la majorité: «un électorat centriste frustré», une UMP «démoralisée par les sondages» mais aussi «l’inutile suspense d’un remaniement ministériel choisi» et «l’obsession des thèmes de la sécurité et de l’immigration». D’après lui, la façon de sortir de ce marasme serait «pour le président sortant, de prendre lui-même l’initiative de proposer des primaires à droite».
«Le risque d’un 21 avril à l’envers serait définitivement conjuré»

«Si personne n’ose sortir du bois, la preuve sera faite que Nicolas Sarkozy n’est peut-être pas le meilleur des candidats, mais que c’est le seul possible», souligne t-il. Et «si un ou plusieurs poids lourds osent le défier, ils auront à affronter l’expérience du président sortant et sa formidable pugnacité».

«Imaginons l’électrochoc!» s’enthousiasme Alain Lamassoure, pour qui «l’abcès serait crevé d’un coup» dans la majorité. «Le vainqueur sera porté par une dynamique d’autant plus puissante qu’elle sera née d’un scénario inattendu», explique-t-il et «le risque d’un 21 avril à l’envers sera définitivement conjuré».

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