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31.10.2008

Une Histoire de la littérature française (K.Haedens), Paris, Julliard, 1943

Ce qui fit connaître Kleber HAEDENS,

c'est surtout la commande de l'éditeur JULLIARD dans les années 30, qu'il honora à 30 ans à peine,

Une Histoire de la Littérature Française, explique sur son blog Cédric TARTAUD-GINESTE 27.10.08.

Une commande de ...

René Julliard se lance dans l'édition en 1923 en inventant une sorte de club du livre, Séquana, qui fait choisir ses ouvrages à publier par un comité de lecteurs prestigieux et les vend sur abonnement à des abonnés de la revue.

Dans les années 1930, sa maison d'édition mise aussi sur les coups et la publicité.

La guerre intervient. Pétainiste convaincu, il adhère en 1940 à la « Révolution Nationale » du maréchal Pétain et installe Séquana à Vichy, où il édite des ouvrages dans la ligne maréchaliste.

Mais, prudent, il publie aussi sous pseudonyme des romans de Jean Zay, ministre du Front populaire, villipendé par les "collabos". Ayant habilement joué sur deux tableaux, en 1945, René Julliard n'est pas victime de l'épuration. Il publie d'ailleurs aussitôt des textes d'Éluard et d'Aragon. Sous sa sobre couverture blanche et verte dessinée par Marcel Jacno, il édite Joseph Kessel, Maurice Druon, Witold Gombrowicz, Albert Cossery, Michel Droit, Arthur Conte...

Source : René Julliard Wikipédia

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Ndlr : Une Histoire de La Littérature Française, que Philippe Juvin voudrait tant distribuer aux petits Garennois dès leur entrée en sixième, ne serait donc pas seulement "cette oeuvre critique" que l'on a bien voulu nous présenter à minima, mais bien une commande de René Julliard, un Pétainiste convaincu, qui adhère à la « Révolution Nationale » et édite des ouvrages dans la ligne maréchaliste...

Ce qui voudrait dire .... dites-le vous mêmes , chers lecteurs !

Moi, je compile... laissez-moi travailler en paix.

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Commentaires

Amusant... en rendant visite à l'excellent blog du Docteur Juvin j'ai remarqué que la vignette au dessus de son livre de chevet ne pointait plus vers « l'historiette » de la littérature de Kleber Haedens... mais vers une histoire de la lecture d'Alberto Manguel (Prix Médicis 1998 dans la catégorie Essai)...

Toutefois le texte associé à notre "trop cher" Haedens est toujours présent...

Devons nous y voir un premier signe d'apaisement, voire un mea culpa de dernière minute ?

Seule l'histoire (la vraie) nous donnera la réponse.

Ecrit par : Poil à Gratter | 31.10.2008

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