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05.04.2010

Handicapés, démerdez-vous ou ne lisez plus !

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Dans la série " les lumineuses idées du maire" après le collège "Je suis partout"(plus exactement Kleber Haedens, c'est pareil), le pot de fleur à 2,5 millions d'euros voici où seront les places de stationnement pour se rendre à la médiathèque.

Bon courage aux bien portants en voiture dans ce labyrinthe de petites rues en sens unique et
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bon courage aux personnes en fauteuils roulants ! Qui se déplace avec cet ustensile sait de quoi je parle. Bien sûr, si notre maire avait été médecin, jamais il n'aurait eu une idée aussi stupide. Mais il n'est pas médecin, il fait, parait-il "homme politique".

On comprend mieux !

28.12.2009

Médiathèque, la fuite en avant ...

 

 

Un troisième permis de construire de la médiathèque vient d'être affiché sur le chantier et une indiscrétion laisse présager d'un redémarrage des travaux dès ce lundi 28 décembre…

 

Le troisième permis de construire, à première vue, semble à l'identique du second, c'est-à-dire qu'il mentionne des places de stationnement disséminées à trois endroits différents dans toute la ville.

Le deuxième permis, pas plus que le premier n'était conforme au PLU (Plan Local d'Urbanisme), c'est pour cette raison qu'un tribunal administratif l'avait purement et simplement annulé.

 

Les deux premiers permis de construire étaient non-conformes à la loi. Qu'à cela ne tienne, changeons la loi ! Oui, la loi …

 

Cela peut paraître "énorme". C'est pourtant ce qui s'est passé à La Garenne-Colombes.

Le PLU a été changé au forcing  mi-2009 de façon à permettre à la municipalité de prendre des largesses avec l'obligation qui était faite jusque là de créer des places de stationnement sur le terrain d'assiette de tout bâtiment construit sur la commune. C'était simple, il suffisait d'y penser …

 

Mais n'est-ce pas tout simplement faire prendre le risque d'une nouvelle annulation ? Si bien sûr et au prétexte maintenant que ce nouveau PLU, qui n'est qu'un texte de loi tout ce qu'il y a de plus local, pourrait ne pas être en conformité avec les textes de loi fixés au plan national.

 

C'est un risque énorme mais tout laisse penser aujourd'hui que la majorité municipale est prête à prendre ce risque.

 

 

Qu'il est  plus facile de prendre des risques financiers énormes quand on ne joue pas avec son propre argent mais avec celui des autres, celui des contribuables, le votre, le mien, vous ne trouvez pas ?

 

En janvier 2009 quand le premier permis avait été stoppé par un jugement en référé, la mairie était passé outre et avait continué le chantier, pensant sans doute passer en force ou au contraire en douce, en s'octroyant un deuxième permis doté de ces fameuses places de stationnement sorties tout droit d'un chapeau de magicien.

Pas de chance, le tribunal a confirmé l'arrêt des travaux et des administrés, en particulier l'équipe Modem toute entière, cette fois ce sont assurés à leurs corps défendant de l'exécution de la décision.

 

Mais deux mois étaient passés et les premiers murs de la médiathèque commençaient à sortir de terre, une façon, sans doute de rendre les choses irréversibles.

 

Pourquoi tant d'obstination ? Pourquoi tant d'argent "fichu par la fenêtre" ?

 

 

Il faut que vous sachiez, garennois que ce chantier stoppé dans l'état au cœur de la ville nous a déjà coûté, vous a déjà coûté la bagatelle de 55.000 euros tous les mois depuis un an pour rien. 600.00 euros déjà jetés à la poubelle !

 

Pour rien ? Pas tout à fait, non. Juste pour que l'on ne puisse pas dire que la mairie (le maire) n'a pas tenu deux promesses électorales. La construction d'une médiathèque et la construction d'un parking public place de la Liberté. Pas plus compliqué que cela.

 

Et tous les moyens sont bons pour y parvenir même les moins glorieux.

 

Au départ était l'idée de construire une médiathèque près de l'église ce qui permettait de faire l'économie d'un parking sous ce bâtiment puisqu'il y aurait un parking public juste en face. Simple.

 

Non, simpliste.

 

Un, le parking sur la place de la Liberté n'a pas encore été voté et en France, jusqu'à maintenant il faut encore passer par un vote avant de décider de la chose publique (res publica),

Deux, la loi française et notre Plan local d'urbanisme  exigeaient la construction de places de stationnement sur le terrain d'assiette.

Trois, il fallait avant tout acheter au juste prix les terrains nécessaires à la construction de la médiathèque et  de ses emplacements de stationnement, dessous ou  à côté.

Mais faire les choses dans l'ordre et au juste prix n'a semble-t-il pas été l'option choisie.

 

La municipalité a, au contraire choisi l'économie et la précipitation faisant ainsi courir de gros risques à la commune…

 

En effet il a suffi d'un tribunal administratif consciencieux et de riverains vigilants pour que la belle machine imaginée par un maire pressé et manifestement mal entouré, s'enraye.

 

Depuis, c'est la catastrophe financière. Mais plus grave, c'est surtout "la fuite en avant". Au lieu de se poser, ce qui aurait du être fait dès le premier jugement en référé en janvier 2009, la municipalité va de permis de construire en permis de construire, de modification du  PLU en luttes judiciaires pour  finalement  ne pas avancer et  faire perdre des sommes colossales aux administrés.

 

Ne fallait-il pas se poser, réfléchir, dialoguer avec les élus (tous les élus),  proposer des solutions au  riverains, faire des offres de rachat plutôt que rejeter la faute de l'impasse  sur une famille ou une opposition ?

 

Bien sûr que si.

 

Mais c'est beaucoup demander à un maire peu habitué à reconnaître des erreurs.

 

Ne serait-ce pas pourtant la voix de la sagesse. Médiathèque ? On se pose tous ensemble, majorité, opposition, riverains, associations, administrés et on trouve la bonne solution.

 

En effet, si un tribunal venait encore par malheur à juger la poursuite des travaux illégale, c'est  à dire que nous en serions revenus au point de départ mais délestés de plusieurs millions d'euros ou si les garennois devaient se satisfaire du non respect des lois au simple prétexte de tenir des promesses électorales, ce serait alors un énorme scandale dont la ville aura du mal à se remettre.

 

Réfléchissons tous ensemble ou nous nous battrons tous ensemble. C'est selon, Monsieur le maire … mais pas question de tolérer le banditisme immobilier et le mépris des riverains.

 

 

Reçu de Jean Bonal

 

 

*

**

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Dura lex, sed lex
Dure est la loi, mais c'est la loi.

 

 

 

18.11.2009

Il n'y a pas de place à La Garenne-Colombes pour "les bandits immobiliers" (Philippe Juvin)

Reprise d'un billet du 6 mars.

Un commentaire sans doute d'un proche de la mairie laissé sur un autre blog et laissant sous-entendre que le chantier de la médiathèque aurait été arrêté par des riverains par "convenances personnelles" me pousse à re-publier un ancien billet, histoire de remettre les pendules à l'heures.

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*****

Le 6 mars 2009

Nous avons appris lors des deux dernières séances en conseil municipal que le Tribunal Administratif de Versailles avait suspendu en janvier les travaux de construction de la médiathèque de La Garenne-Colombes au motif que le permis de construire accordé par les services municipaux de la ville n'était pas conforme à la législation sur le stationnement et aux règles mêmes de la commune.

Nous avons compris aussi qu'il existait un différent entre majorité municipale et opposition sur la conduite à tenir.

Les premiers estiment en effet que rien n'interdisait que les travaux se poursuivent après s'être auto-accordés un permis de construire modificatif comme le "permettrait" une jurisprudence du Conseil d'Etat.

Les seconds sont beaucoup plus réservés et considèrent, eux, que le chantier devrait être stoppé sur le champ en attendant le jugement sur le fond, ne voulant pas faire prendre à la ville des risques inutiles. Ils considèrent que nul ne peut préjuger à l'avance d'une décision de justice qui n'a pas encore été rendue.

justice_1212490057.jpgLe maire, Philippe Juvin ne conteste donc pas une décision de justice, mais il fait tout simplement en sorte de pas avoir à en tenir compte. Une drôle de façon, quand même de montrer l'exemple…

Sur le plan purement symbolique, comment voulez vous que des administrés en voyant comment les services publics agissent, respectent à leur tour des décisions de justice avec de tels exemples sous les yeux ? C'est une question qui mérite d'être posée.

Le plus surprenant dans cette histoire, c'est qu'au cœur même de notre "bonne ville de La Garenne-Colombes", un chantier énorme (les lofts du 34, rue Sartoris) a été stoppé il y a plusieurs années et laissé depuis à l'abandon, sur décision du même Pr Juvin au prétexte que la loi en matière de permis de construire devait absolument être respectée sur la commune de La Garenne-Colombes.

loft-sartoris.gifTous ceux qui ont eu à souffrir de l'arrêt de ce chantier, les acheteurs qui ont perdu beaucoup d'argent, l'entreprise qui a fait faillite et les riverains qui ont maintenant une verrue sous les yeux se souviennent de ce qu'avait dit le maire à cette époque. Je le cite :

"Je suis très conscient de l'embarras dans lequel je mets les gens qui ont acheté, je suis très conscient de l'embarras dans lequel je mets aussi un certain nombre de voisins, mais je veux totalement réaffirmer ici que si c'était à refaire, je le referais.

Il n'y a pas de place à La Garenne-Colombes pour les bandits immobiliers qui construisent 100 mètres carrés quand on leur donne l'autorisation pour 50.
Dans cette histoire, du 34, rue Sartoris, la ville de La Garenne-Colombes à intérêt à tenir bon : cela sert de leçon à tout le monde. Le petit monde de l'immobilier est un tout petit monde et ce genre de chose sert de leçon.
Bref, le 34, rue Sartoris, c'est aussi de la pédagogie sur le nécessaire respect de la loi et je puis vous assurer que je suis quasiment certain maintenant que nous n'aurons pas d'autre affaire de ce genre à La Garenne-Colombes. Cela a servi de leçon à quelques uns. …/… Tant que nous ne serons pas totalement d'équerre en matière réglementaire, il n'y aura pas de chantier qui redémarrera : tant pis, c'est comme cela et la loi sera appliquée à La Garenne-Colombes".
Ph.Juvin. CM du 26.11.2007

loft.jpgL'objectif de cette déclaration était évidement l'exemplarité.

C'est pourquoi, dans le cadre du chantier de la médiathèque, il serait assez déplacé de reprocher maintenant à des administrés ou à des élus locaux le fait qu'ils souhaitent, comme le maire a su le faire en son temps, que le droit soit respecté. En matière de démocratie, vouloir faire respecter la loi ne peut être qu'un bon exemple.

04.11.2009

Intervention de Christophe Macé, conseiller municipal (PS) opposé aux projets EPAD.

Voici l’intégralité de l’intervention de Christophe Macé (PS) lors du conseil municipal du 2 novembre 2009 sur le projet d’extension du périmètre de La Défense sur La Garenne Colombes :

“Au cœur de l’été, le gouvernement a adressé aux maires de Courbevoie, la Garenne-Colombes, Nanterre et Puteaux ainsi qu’aux présidents du Conseil régional d’Ile-de-France et du Conseil général des Hauts-de-Seine un projet de décret portant fusion de l’établissement public pour l’aménagement de la région dite de La Défense et de l’établissement public d’aménagement de Seine-Arche à Nanterre et création de l’établissement public d’aménagement de La Défense-Seine-Arche d’une part et un autre projet de décret inscrivant les opérations de Nanterre et de La Garenne-Colombes parmi les opérations d’intérêt national d’autre part.

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29.09.2009

La médiathèque rue Sartoris en plein quartier des écoles, pas bête ...

Entre l'école Voltaire et Jean Jerphanion il y a un tas de béton qui semble être là pour longtemps ...

Et pourquoi ne ferions-nous pas une médiathèque dans ces belles salles au plafond haut ? Bien placée, parking intégrés....

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Pas de bandit immobilier à La Garenne ...
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Entre Voltaire et Jerphanion, tout un symbole !
Vite un PLU.

07.09.2009

CHEF, CHEF, ça y est, j'ai posé le panneau à l'entrée.

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02.09.2009

C'est PLU drôle de le dire avant lundi

Aujourd'hui, tout projet d'urbanisme est officiellement précédé d'une "enquête publique préalable à la déclaration d'utilité publique", censée déterminer s'il répond à un besoin.

 

plu2.jpgLa réalité est cependant bien différente.

 

Dans les faits, les enquêtes publiques se déroulent tardivement, à partir d'un projet déjà élaboré (souvent sans concertation) qui, compte tenu des énergies et des moyens dépensés à ce stade, ne peut plus être abandonné.

 

Le commissaire enquêteur est quelque fois perçu comme un alibi démocratique qui conclut fréquemment par un "avis favorable" au projet. Tout "avis défavorable" provoque des recours de l'autorité publique ou des modifications légères du projet, de façon qu'il finisse par être adopté. Le commissaire enquêteur se trouve réduit, en cas de protestations des habitants, à minimiser les inconvénients et à tenter de justifier la réalisation du projet qui lui est soumis.

 

Un exemple parmi tant d'autres : le tribunal administratif de Bordeaux a, par exemple annulé le 1er avril 2007 le projet de contournement autoroutier de Bordeaux : l'enquête publique n'était qu'une mise en scène de démocratie pour un projet déjà décidé.