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06.06.2009

Merci Bernard DARGOLS, merci, merci, merci

Bernard, un jeune français de 19 ans était en stage à New York quand la guerre a éclaté. En 1940, il s'engage dans l'armée américaine.

LCVP-2.gifLe 8 juin 1944, après trois années de formation militaire, Bernard Dargols débarque sur Omaha beach avec ses copains de la 2ème division d'infanterie de l'US Army, l'Indian Head.

Leur objectif : libérer la France, l'Europe, le monde de la barbarie, du fascisme et de l'antisémitisme du régime nazi.

10.000 de ses "copains" reposent maintenant dans le cimetière de Colleville en Normandie.

Aujourd'hui Bernard Dargols est avec Nicolas Sarkozy, Barack Obama et ses 10.000 copains silencieux à l'endroit même où le nazisme commenca à reculer, en Normandie.

Merci Bernard.

Vos voisins à La Garenne-Colombes, tous les Français, tous les européens pour qui nous voterons demain, tous les citoyens du monde vous disent aujourd'hui : MERCI du fond du coeur.

Grâce à des gens comme vous, nous vivons désormais libres et presque égaux. Débarrassés de la tyranie et libre de penser, de dire et de faire.

Non, Bernard Dargols, ni vous ni vos copains GI,  vous n'avez pas  fait tout cela pour rien. Grâce à vous nous pouvons continuer votre combat pour la Liberté, l'Egalité et la Fraternité.

Merci Bernard.

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Le GI français D'OMAHA BEACH a débarqué avec les américains

par CYRIL HOFSTEIN, Le Figaro du 6 juin 2009
Dargols-figaro.jpg

Bernard Dargols, 89 ans, vétéran franco-américain, doit rencontrer aujourd'hui Barack Obama au cimetière américain de Colleville-sur-Mer, à l'occasion des cérémonies de commémoration du 65e anniversaire du Débarquement.

Ce jour de juin, le sergent-chef de l'armée des Etats-Unis Bernard Dargols ne l'oubliera jamais. Quand il pose le pied sur la plage d'Omaha, secteur de Saint-Laurent-sur-Mer, après trois jours de traversée le jeudi 8 juin 1944, les forces d'assaut américaines et britanniques ont déjà fait leur jonction à Port-en-Bessin. La plus grande opération de débarquement de l'histoire a commencé. Mais il n'en sait rien.

Comme ses camarades de la 2e division d'infanterie, sonnés par le fracas des obus de marine qui passent en hurlant au-dessus des péniches de transport de troupes, il pensait être le premier à débarquer et à attaquer les positions allemandes. Trop tard. Autour d'eux, le chaos. A pleine vitesse, des avions sillonnent le ciel. Partout sur le rivage, des centaines de blindés, de Jeep et de camions de transport jaillissent de la gueule ouverte des chalands de débarquement. A perte de vue, des colonnes de fantassins et des amoncellements de caisses d'approvisionnement de toutes sortes. Bernard n'en croit pas ses yeux.

Dargols-figaro-bastille.jpgA bord de sa Jeep, qu'il a baptisée « La Bastille », il traverse à fond de train la plage pour monter vers le front et Formigny, où le quartier général a été installé. Tout ce qu'il sait, c'est que sa division doit atteindre Saint-Vith, en Belgique, puis l'Allemagne, et que sa mission immédiate est de franchir les lignes pour rassembler des informations sur la situation militaire de l'ennemi. Rien d'autre. Une heure à peine vient de s'écouler depuis son arrivée en Normandie. Une heure que ce GI au passeport français attendait depuis l'armistice du 22 juin 1940 et l'humiliation de la défaite.

Son incroyable histoire commence à New York, où il habite alors depuis 1938, envoyé en stage par son père, un Parisien qui importe en France des machines à coudre américaines. Lorsque la France déclare la guerre à l'Allemagne, le 3 septembre 1939, Bernard Dargols a 19 ans. La débâcle, il l'apprend à la radio, la rage au cœur. La peur pour ses proches aussi. Très vite, il prend contact avec les représentants de De Gaulle à New York et fonde avec un ami l'association Jeunesse France libre, où il rencontre Françoise, qui deviendra sa femme après la guerre. Mais, dans l'usine où il travaille, la France est loin et ses amis américains le pressent de s'engager dans l'armée US. Ce qu'il finit par faire, en 1941.

Fin 1942, il rejoint Fort Dix dans le New Jersey pour faire ses classes. Puis il est envoyé en Caroline du Sud, à Camp Croft où il est rapidement orienté vers Camp Ritchie, dans le Maryland, pour être affecté au renseignement militaire. Il obtient la double nationalité (française et américaine) et quitte les Etats-Unis le 15 décembre 1943 pour le pays de Galles, au Royaume-Uni, où les préparatifs du Débarquement viennent de commencer. Affecté à l'Indian Head, la 2e divi-sion d'infanterie, Bernard participe à la formation des vagues d'assaut. Pendant des semaines, il prépare ses camarades à ce qui les attend en France.

En mai 1944, les rumeurs sont de plus en plus fortes. «L'attente était devenue très angoissante, raconte-t-il. On m'avait dit de dire que le Débarquement allait avoir lieu à Calais. Puis, le 4juin, nous avons quitté la base pour Cardiff et embarqué sur un Liberty Ship le lendemain. Nous étions en route pour la Normandie.» Il ira jusqu'en Allemagne en passant par Brest, Paris et Bastogne. En visite chez ses parents, il apprendra que son frère Simon s'est lui aussi engagé dans l'armée américaine et a débarqué en Provence. Un soldat parmi d'autres. En ce jour du 65e anniver-saire du Débarquement, face au président américain et aux nombreuses personnalités, entouré de ses proches, Bernard Dargols pensera à eux. A ces hommes qui, comme lui, ont choisi de prendre les armes en ces années terribles.

Commentaires

J'ai cru entendre parler, ici et là, de consignes données aux officiers du renseignement concernant les membres de l'Action Française et des rédacteurs à Je suis Partout ?

Le webmestre pourrait-il nous les rappeler ?

Je crois bien que Monsieur Dargols a fait état de celles-ci dans une interview.

Bien évidement, j'entrevois que notre cher Max (mes amitiés à votre madame votre sœur...) nous expliquera qu'il s'agissait de consignes émises par le commandement allié, et non par les autorités Françaises...

Ecrit par : Paolo Grattez | 06.06.2009

Le dit haut commandement allié étant, tout le monde en conviendra, infesté de staliniens, de trotskystes, et d'ennemis de la liberté !

Sans nul doute, n'est ce pas Max ?

Ecrit par : Paolo Grattez | 06.06.2009

Quand un certain "max", se définissant lui-même comme "fasciste" venait ici, il y a quelques jours dire que nos garennois "de la France libre" n'avaient sans doute jamais lu Haedens je n'ai eu que du mépris. Je me suis posé la question : fallait-il opposer à la suffisance de jeunes imbéciles un peu de pédagogie ou se taire ? Finalement, c'est Dargols qui a encore raison. C'est jusqu'à chez lui qu'il faut reconduire l'enemi et faire en sorte qu'il y reste.
Je répondrai donc à ce fasciste de max. Ceux qui ont lu Haedens dans les journaux et avant que vous ne soyez né, max savent pourquoi il ne peut y avoir de collège Haedens. Pas vous, max, car vous ne savez pas grand chose.

Ecrit par : PhilBert | 06.06.2009

Faisons un rêve.... :

Allo !

Maire de la Garenne Colombes bonjour ?

Allo ! Passez moi Juvin !

Qui le demande ?

Nicolas Sarkozy !

Ne quittez pas Monsieur le Président...

"bienvenue à la mairie de la garenne colombes, bienvenue à la..."

Allo ! Nicolas ! comment vas-tu !

Mal, je me suis fait vanner par un vétéran devant Obama, qu'est ce que c'est que cette connerie d'histoire de collège au nom d'un facho ?

Euh, c'est à dire que... comment dire... euh...

Tu vas me retirer cette connerie ou je te fais nommer Ambassadeur à Kaboul !

Ah non, pas Kaboul ! Non je veux pas y retourner !

Tu as 24h00 !

bip, bip, bip....

Allo ? Nicolas ? Tu es là !!!!

Ecrit par : Paolo Grattez | 06.06.2009

Alors la j'avoue ne pas comprendre,

Nous avons à la garenne la chance d'avoir un Bernard Dargols décoré par N Sarkozy et qui rencontre B Obama et nous à la garenne on ne le sais meme pas. Pas une ligne dans la garenne info !!!

Au fait le journal la garenne info estt'il encore un journal d'information garennois, ou bien sert t'il a autre chose d'inavouable ?

Mais il est vrai que la garenne colombes souhaite plutot communiquer sur le college Kleber Haedens, sur le Pot rouge du mastaba ou bien sur ... la Médiathèque ?

Bravo, bravo et encore bravo M Juvin.

Ecrit par : garennois | 07.06.2009

Ce serait rigolo que le magazine de la Garenne fasse une interview de Mr Dargols !

A mon avis il y aurait un comité de lecture digne du Je suis Partout de la "bonne époque" pour censurer tous les commentaires concernant l'affligeante bêtise de vouloir nommer un collège de La République (et pas de l'instruction nationale, n'en déplaise à Max) du nom d'un vieux fasciste antirépublicain.

J'attends avec impatience le futur numéro de notre magazine !

Ecrit par : Gaël Chaperon | 07.06.2009

C'est juste, voilà un garennois qui fait l'actualité depuis plusieurs semaines (Marianne, LCP, Direct8, le Figaro Magazine, etc) et que la municipalité semble parfaitement ignorer : étrange !
Cet homme symbolise pourtant l'amitié franco-américaine, la bravoure, la lutte contre la barbarie et la xénophobie sans compter la sagesse de l'âge.
On préfère sans doute en mairie parler de Kleber Haedens, qui symbolise, lui, tout le contraire : le nationalisme excacerbé, la haine de la république et des enseignants, l'amour de l'alcool ...
Demandons un article à propos du citoyen Dargols, c'est une bonne idée.
Cet interview serait d'autant plus intérressante que Bernard Dargols, qui connaissait les journaux Gringoire, Je suis partout ou l'Insurgé juste avant la guerre pour les avoir lus, est sans doute bien le seul garennois à pouvoir donner un avis éclairé sur ces journaux dont un des rédacteurs a été choisi comme nom de notre futur collège.

Ecrit par : PhilBert | 07.06.2009

Quelle belle couche de moraline. Faire reculer le "nazisme" au nom de la défense des "valeurs". On parlait très rarement de "nazisme" à l'époque : l'occupant était le "boche", point. Le vocable de "valeurs" n'était pas employé à tout propos : heureux temps. Les GI's se battaient (comme les combattants de tous les conflits) pour voir la fin de la guerre, défendre leur peau et celle de leurs camarades : réalités plus prosaïques mais au fond plus nobles que de quelconques "valeurs". Rappelons au passage que l'armée américaine était ségréguée. Et puisqu'on célèbre (à juste titre) l'héroïsme des troupes du débarquement, rappelons que le général Patton savait aussi reconnaître le courage des soldats allemands qui, bien que submergés en nombre, n'en opposèrent pas moins une forte résistance.

Ecrit par : max | 08.06.2009

Cher Max, vous êtes encore d'une mauvaise foi affligeante et caricaturale...

Je voudrais tordre le cou à une idée reçue qui ferait de nous des censeurs.

C'est totalement faux (je suis personnellement accroc à LFC, j'ai autrefois, avec grand plaisir, lu Haedens, Drieu, Brasillach et compagnie...), mais nous ne sommes ni dans un salon littéraire ni au Pélican Noir, il est ici question, ne vous en déplaise Max, de graver un nom au fronton d'une école de la République.

Haedens, que vous connaissez mieux que moi, était, vous le savez, un féroce ennemi de la République, de son éducation nationale pour laquelle il n'avait que mépris, et plus encore envers ses professeurs qui n'étaient pour lui que l'avant garde de la supposée propagande républicaine.

Vous aurez, j'ose espérer, l’élégance de ne pas vous contredire...

Haedens sur les bibliothèques, sur la table de chevet de Juvin, sur la votre, sur celle de CTG, mais pas sur une école de la République. Son histoire de la littérature Française est avant tout un ouvrage politique. Philippe Juvin fait bien évidement un acte de même nature en choisissant cet auteur. Votre présence ici en est la démonstration.

Si pour vous cette symbolique vous échappe, acceptez que ce ne soit pas notre cas. Par ailleurs, je suis sûr que nous pouvons vous proposer une centaine de noms qui nous (à vous, et à nous) conviendraient parfaitement.

J'en arrive à votre dernière intervention, qu'essayez-vous de nous faire comprendre ? Que nous serions bien inspirés de rendre hommage aux morts de la Wehrmacht, de la Luftwaffe, de la Kriegsmarine ou de la Schutzstaffel ?

Vous voudriez nous entendre dire que tous sont morts de la folie de quelques uns ? Que des élites entretenues dans des mythes de suprématie et de destinée universelle ont précipité l'Europe dans la guerre sans se soucier des peuples ?

Mais nous le faisons, c'est d'ailleurs sur ces bases que c'est construite l'UE à laquelle vous donnez si peu de crédit. C'est fort de ce constat que nous nous élevons aujourd'hui contre Kléber Haedens et son cortège d’intolérance, d’antisémitisme, de nationalisme. C'est précisément pour cette cause que nous ne cesserons de combattre la bêtise de Juvin. Qu'il soit député Européen, sénateur, ou même président de la République ni changera rien.

Car s'il est bien une vérité universelle, c'est que, si haut que l'on soit placé, on n'est jamais assis que sur son cul.

Ecrit par : Paolo Grattez | 08.06.2009

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