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01.12.2009

Philippe Juvin candidat à tout. Alain Lamassoure, lui, n'aime pas les cumuls, donc les cumulards ... rififi en perspective.

Les députés européens UMP doivent se choisir un président, Philippe Juvin, bien sûr candidat ...

1.12.2009

Les eurodéputés français du PPE doivent remplacer, avant février, Michel Barnier, jusqu’à présent à la tête de leur délégation. Philippe Juvin, Jean-Paul Gauzès et Elisabeth Morin sont susceptibles de prendre la place du commissaire désigné.

Ils désigneront leur président sans doute avant l’audition de Michel Barnier devant la commission du Marché intérieur du Parlement européen, autour de la mi-janvier. Officiellement, les députés éliront l’un des leurs à la majorité simple. Mais nombreux sont ceux qui, au sein de la délégation, «préféreraient un candidat de compromis», afin d’éviter un vote, confie-t-on dans l’entourage d’un élu.

 

 

Jusqu’à présent, seul un eurodéputé a fait acte de candidature: Philippe Juvin.

 

 

Si l’élu, conseiller national de l’UMP, (ndlr : mais aussi maire de la Garenne-Colombes, Conseiller général des Hauts-de-Seine, chef du service des Urgences de l'hôpital Beaujon en pleine crise de grippe A H1N1, professeur de médecine en anesthésie, commandant en chef de la réserve communale de protection civile et blogueur impénitent), a plutôt les faveurs du secrétaire général de l’UMP Xavier Bertrand, il a un handicap : sa jeunesse au Parlement européen. Il n’entame en effet que son premier mandat. Pour être président, il faut très bien connaître les arcanes de l’institution. C’est par exemple Michel Barnier qui a négocié les places de chacun dans les commissions parlementaires, avec les autres présidents de délégations du PPE.

 

Lamassoure: «Je n'aime pas le cumul».

 

En coulisses, d’autres candidats se bousculent : alors qu’ils commencent leur second mandat Jean-Paul Gauzès et Elisabeth Morin se verraient bien piloter leur délégation. Même si la seconde refuse de confirmer la rumeur: «La question ne se pose pas en ces termes», répond-elle lorsqu'on l'interroge sur son éventuelle candidature à la tête de la délégation.

 

«Certains songent à un ticket Lamassoure-Gauzès ou Lamassoure-Morin», commente une source au PPE. Alain Lamassoure, de son côté, confirme accepter d’être reconduit dans son poste actuel de premier vice-président, mais refuse de faire davantage.

 

«J’ai déjà fort à faire avec la présidence de la commission Budgets, commente-t-il. Et je n’aime pas le cumul.» Alain Lamassoure

 

L’ancien secrétaire d’Etat aux Affaires européennes n’est pas de ceux qui souhaitent nécessairement un candidat de compromis. «Au PPE, il y a deux traditions: l’une est issue du RPR, l’autre de l’UDF. Nos amis de la tradition RPR sont un peu terrorisés à l’idée qu’il y ait plusieurs candidats. Ce n’est pas mon cas.»

 

L’eurodéputé rappelle qu’en 2004, les députés européens français de l’UMP avaient eu à trancher entre Margie Sudre et Jacques Toubon pour prendre leur tête. La première avait été élue. Plus récemment, ils ont eu à choisir entre Françoise Grossetête, candidate à la vice-présidence du Parlement européen, et Alain Lamassoure, candidat à la présidence de la commission Budgets. Les députés européens UMP ne pouvait en effet prétendre qu’à une seule de ces deux fonctions.

«Françoise Grossetête et moi avons chacun pris la parole pendant dix minutes pour faire une "mini-campagne", et j’ai eu un peu plus de votes qu’elle», se souvient Alain Lamassoure. Qui ajoute que cet épisode n’a pas mis fin à son «amitié» avec l’eurodéputée.

«Une chose est sûre: le président sera issu des rangs de l’UMP», glisse-t-on au parti présidentiel. Pas question de voir un élu Nouveau centre ou Gauche moderne à la tête des députés UMP.

 

Source : http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europee...

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