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19.01.2009

Un Je suis partout de la soi-disant "bonne période" selon Philippe Juvin *

Je suis partout 15mai1938_wm.jpg

Télécharger ici et imprimer l'édition "Spécial Juifs"  du 15 avril 1938. 

Kleber Haedens publie dans  JE SUIS PARTOUT le 25 mars et le 1er juillet 1938 puis encore en 1940.

* D'après le  blog de Philippe Juvin, il y aurait eu une bonne période pour écrire dans "Je suis partout" et une mauvaise.

La bonne avant 1941, la mauvaise après.

Si ce que nous lisons au-dessus, c'est la bonne période, nous n'avons décidément pas les mêmes valeurs ....

Si elle n'est pas si bonne que cela ou même, disons-le franchement si elle est aussi mauvaise que la suivante (ce qui est une évidente vérité) que fait encore Kleber Haedens à l'ordre du jour du paysage garennois ?

Monsieur le maire, nous vous le demandons.

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Je suis partout plébiscite Mussolini dès 1932, dans un numéro spécial publié en octobre de cette année. Il soutient la Phalange espagnole, la Garde de fer roumaine et le petit mouvement d’Oswald Mosley. Il montre un grand intérêt pour Léon Degrelle et son mouvement fasciste, le Christus Rex. Le correspondant de l’hebdomadaire en Belgique est député rexiste dans les années 1930. Je suis partout se rapproche progressivement à partir de 1936-1937 du nazisme.

L’antisémitisme du journal se déchaîne après les émeutes de février 1934, puis encore plus après l’accession de Léon Blum à la tête du gouvernement en 1936. Il rivalise de racisme avec les publications nazies à partir de 1938 avec deux numéros spéciaux : « Les Juifs » (1938) puis « Les Juifs et la France » (1939). Dans ce deuxième numéro, Lucien Rebatet est l’auteur d’un long article sur « L’Affaire Dreyfus », article dans lequel la culpabilité de Dreyfus ne fait pas alors le moindre doute pour l’écrivain. Cette radicalisation effraie la librairie Fayard qui vend le journal en 1936 à de nouveaux actionnaires, dont le riche héritier d’origine argentine Charles Lesca, qui se définit comme un « fasciste authentique autant que calme » (en 1940 Alain Laubreaux et Charles Lesca sont arrêtés sur l’ordre de Georges Mandel).

Je suis partout réclame un fascisme à la française : « On ne matera le fascisme étranger que par le fascisme français, le seul vrai fascisme. » (14 avril 1939). Il ne cache pas sa sympathie pour le Front de la liberté esquissé par Jacques Doriot avec les principaux mouvements d’extrême-droite et le plus grand parti conservateur de l’époque, la Fédération républicaine.

Jusqu’en 1941, Charles Maurras ne condamne pas ses disciples. La rupture a lieu cette année-là, lorsque le journal, interdit en 1940, peu avant l’invasion allemande, reparaît et clame son collaborationnisme.

Commentaires

Hier soir à 20H35 il y avait un bon film sur le service public.
A 11H45, 3.448.000 téléspectateurs ont du se dire : "plus jamais cela !"
Certes, 8.767.000 autres regardaient les experts.
Ce matin, la vie reprend son petit train-train ... Kleber Haedens est toujours au programme !

Ecrit par : 1/3.448.000 | 19.01.2009

voila une vérité qui répond à une contre vérité.. heureusement qu'un média citoyen tord le coup à un mensonge.. plutôt devrais-je dire à un nouveau mensonge.

Ecrit par : unecouleuvreàavaler | 19.01.2009

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