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10.06.2009

Le député européen, Philippe Juvin, recommande aux petits collégiens la lecture de Kleber Haedens un des rédacteurs de Je suis partout mais surtout membre du bureau politique de la revue "Idées" (1941-1944)

S'il y a un ouvrage pour comprendre qui est Kleber Haedens, cet écrivain à qui Philippe Juvin, maire de la Garenne-Colombes et député européen depuis dimanche a souhaité rendre hommage en lui dédiant le nouveau collège de La Garenne-Colombes c'est :

La revue "Idées" 1941-1944 : des non-conformistes en révolution nationale

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Fondée et dirigée par René Vincent à partir de novembre 1941, la revue Idées, support de propagande intellectuelle vichyste, est le médium des non-conformistes qui ont rejoint le gouvernement de l'Etat français. Symbole de taille et singularité frappante : René Vincent est également directeur des services de la Censure de Vichy. Soutien proclamé du pouvoir, les rapports d'Idées au régime placent cette publication dans une situation particulière, à la fois attachée à la Révolution nationale et dénonçant ses lenteurs et ses travers, mêlant posture révolutionnaire et fond réactionnaire.

 

Lecture en ligne ici : http://books.google.fr/books?id=H8CWow6sVp8C&dq=revue....

La revue Idées, 1941-1944: des non-conformistes en révolution nationale

Par Antonin Guyader, Pascal Ory

Publié par Editions L'Harmattan, 2006

ISBN 2296010385, 9782296010383

357 pages

 

Commentaires

Idées était une revue, elle n'a jamais possédé de "bureau politique" (quelle étrange expression — mais quand on veut nuire...). Comme le montre la couverture du livre que vous reproduisez, étude qui est d'ailleurs loin d'adopter la posture de "petit flic" que vous affectionner, elle pouvait s'enorgueillir de collaborations prestigieuses : celles de Drieu, ou du grand économiste François Perroux (le maître de Raymond Barre). Je crois aussi que Montherlant y a donné des articles. Kleber Haedens y a écrit occasionnellement, mais n'était certainement pas un pilier de la revue.

Ecrit par : max | 10.06.2009

René Vincent, le directeur de la revue, était aussi un ami proche de François Mitterrand.

Ecrit par : max | 10.06.2009

Lisez, lisez bien ... devait sans doute dire Ch.Maurras.

Quant à la volonté de nuire, elle est évidente mon cher Max, mais nuire à l'idée d'un Kleber Haedens comme nom de collège public, oui seulement. Pas à celui qui l'a eu. Lui a du simplement se tromper ... errare humanum est, nous lui faisons remarquer, c'est tout, par charité.

Ecrit par : PhilBert | 10.06.2009

Plus le singe monte haut, plus on voit son cul...

Ecrit par : Paolo Grattez | 10.06.2009

En cherchant dans mes vieux papiers, je tombe sur ce n° d'Idées, "numéro spécial", daté de septembre 1942, intitulé "Construire la Révolution Nationale" (malheureusement pour vous, le nom du cher Kleber n'apparaît pas parmi les contributeurs). Autant le reconnaître, c'est dans l'ensemble une prose assez creuse et inoffensive — je remarque même que l'on commençait déjà à se gargariser de "valeurs" : ainsi dans cet article dû à Jean de Fabrègues et intitulé précisément "Valeurs de la Révolution Nationale", on lit : "L'Etat de la révolution nationale française sera donc un Etat fort, mais il sera un Etat au service de la liberté humaine et des valeurs humaines". Pas de quoi fouetter un chat, vous l'admettrez.

Ecrit par : max | 10.06.2009

C'est vrai, Kleber n'a écrit "qu'occasionnellement" dans le journal nationaliste "L'Insurgé" des diatribes contre Léon Blum, qu'occasionnellement" dans Combat,
qu'occasionnellement" dans le journal franchement nationaliste et antisémite Je suis partout, qu'occasionnellement" dans le journal " Aux écoutes", qu'occasionnellement" dans le journal "Action Française, qu'occasionnellement" dans le journal Aspect de la France, une revue qui avait pour objectif de relancer la doctrine du "nationalisme intégral" en même temps que le projet monarchiste de l’Action Française,
qu'occasionnellement" dans la revue maréchaliste "Compagnons", chargée de diffuser (en particulier auprès des jeunes) l’esprit et la morale de la Révolution Nationale de Philippe Pétain,
qu'occasionnellement dans le Nouveau Candide que l'ont dit être le journal du financement de l'OAS, ...

"Occasionnellement", vous ne trouvez pas, cher Max, que cela fait beaucoup d'occasions de voir son nom définitivement rayé des listes de noms possibles pour une école. Moi, si !

Ecrit par : Julie | 10.06.2009

@Philbert, Max et les autres ...
Vous ne trouvez pas que vous êtes en train de batailler pour savor si Haedens était un peu ou beaucoup ou passionement facho et rien d'autre.
Quand vous recrutez quelqu'un est-ce que la seule qualité que vous lui demandez est d'avoir un casier judiciaire vierge ou est-ce que, par hasard, il vous arrive de lui chercher des qualités nécessaires pour le poste ? Réfléchissez-y un peu.
Dans six mois, vous vous direz peut-être tous, ce Kleber a un casier vierge mais franchement quel boulet fasciste, antisémite, réac le DRH a été nous chercher ...
Pour ne pas plomber l'équipe à l'avenir, on ferait peut-être mieux de changer de DRH ...

Ecrit par : Felix | 10.06.2009

Si je peux me permettre un commentaire, Max ne peut fondamentalement pas être d'accord avec nous. Et la raison n'est absolument pas que Haedens ait collaboré un peu, beaucoup ou passionnément à des journaux fascistes, nationalistes et antisémites. A défaut de la barbichette de Maurras, tout cela n’est que fausse barbe.

La raison principale, c'est que pour Max, être nationaliste, monarchiste, traditionnaliste ou antisémite sont des qualités essentielles, et non des défauts. Un régime « fort » basé sur ces « valeurs » anciennes et qui appliquerait une stricte censure ainsi qu'une propagande scolaire revendiquée serait pour lui la plus "divine surprise".

Il peut toujours nous traiter de "censeur" ou de "petit flic". Nous, nous ne combattons qu'un collège, si un jour il venait à avoir du pouvoir il combattrait tout ce qui ne serait pas d'accord avec lui.

Max prétend nous connaître ? Force est de constater qu’en parlant de liste anti-Haedens et en nous associant à tel ou tel parti d’opposition il réagit en pur politique incapable de comprendre la dimension réelle de notre engagement.

Max ne nous connaît pas, il est incapable de nous comprendre pour la bonne et simple raison qu’il ne comprend pas l’individu. Il pense "parti', "idéologie", "opposition", etc.

En revanche nous, nous le connaissons très bien. N’est ce pas Max ?

Ecrit par : Gaël Chaperon | 10.06.2009

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