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01.07.2009

Au nom de la littérature certains seraient prêts à tout !

Mercredi 1 juillet 2009

 

 

Il est inadmissible qu'en France certains en arrivent à vouloir honorer post-mortem des icônes du royalisme, nationalisme et fascisme, au nom de la littérature !

Il en a fallu de peu pour qu'à La Garenne Colombes un établissement scolaire prenne le nom de l'un de "ces hommes " : Kleber Haedens.

 

En donnant au futur collège de la Garenne Colombes le nom de Kleber Haedens, c'était comme si la France rendait hommage à un collaborateur de "Je suis Partout", à une idéologie dont tous connaissent les dérives et qui a mené au désastre.
C'était une atteinte au devoir de mémoire qui doit toujours être celui de tous !
bibliobs.nouvelobs.com nous dit qu'il y a déjà un collège
Thierry Maulnier à Nice !

A quand un  lycée Brasillach ou Rebatet au nom de la littérature ?

Et bien non cela ne se fera pas à la Garenne Colombes, merci au collectif NON à Haedens ! (Ndlr : nous transmettons)

http://juifs.over-blog.com/

 

Kleber Haedens.

Sa biographie : Source : Wikipedia


Fils d'un officier d'artillerie, il fait ses études au Prytanée national militaire de La Flèche, puis intègre l'ESC Bordeaux avant d'opter pour le journalisme. Intégré à la mouvance des "Non-conformistes des années 30", il professe des idées royalistes et collabore à de nombreuses publications dont Aux Ecoutes, Je suis partout, Compagnons, L'Insurgé (avec Maurice Blanchot, Jean-Pierre Maxence et Thierry Maulnier) et au quotidien l'Action française (chroniques sportives et littéraires). En 1937, il obtient le Prix Cazes pour son roman "L'École des Parents". Replié à Lyon durant l'occupation où il fut un des secrétaires particuliers de Charles Maurras, il continua d'écrire dans l'Action française. Il publie en 1943 chez Julliard une "Histoire de la littérature française"et collabore à la revue Idées. A la Libération, il travaille pour l'éditeur Robert Laffont tout en tenant la critique dramatique d'Aspects de la France, alors animé par Pierre Boutang. Il collabore également à France Dimanche, Paris-Presse et au Nouveau Candide (de 1961 à 1968). Ami d'Antoine Blondin , de Michel Déon et de Roger Nimier, il est souvent classé dans l'école littéraire des « Hussards ». Son roman Salut au Kentucky se voit décerner en 1947 le Prix Jules de Goncourt créé comme un prix dissident par Sacha Guitry et René Benjamin. En 1966, il obtient le Prix Interallié pour son roman L'été finit sous les tilleuls et en 1974, le Grand Prix du roman de l'Académie française couronne Adios. En 1968, Kleber Haedens participe avec Thierry Maulnier , Marcel Pagnol, Pierre de Bénouville et beaucoup d'autres au comité Charles Maurras, présidé par le duc Antoine de Lévis-Mirepoix à l’occasion du centenaire de la naissance de Maurras.

Source :
Wikipedia

Commentaires

Sauf erreur de ma part, ce n'est pas le "soviet" des rédacteurs de JSP qui était aux commandes de l'Etat en 1939. C'est la République qui a conduit le pays "au désastre".
Il est de toute façon inexact, à moins de jouer sur les mots, de présenter K. H. qui a donné en tout et pour tout trois articles de critique et une nouvelle au journal, comme un "collaborateur" de JSP.

Ecrit par : Max | 02.07.2009

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